Deuxième film du réalisateur, Putty Hill revêt les thèmes et l’esthétisme des îcones du cinéma indépendant américain. Matt Potterfield y peint la fresque d’une jeunesse de Baltimore touchante, une certaine Amérique profonde qu’on aime tant regarder et tenter de décrypter.

Articulé autour du deuil, les questions du narrateur recueillent les impressions à fleur de peau des jeunes protagonistes qui offrent au film un réalisme sincère. Incroyablement mélancolique, il est impossible de ne pas évoquer Larry Clark ou Brady Udall en terme de références. Mais Putty Hill semble aller plus loin dans la poésie, à confirmer lors de la sortie.

Ses nominations à d’innombrables festivals et son teaser alléchant font désormais de Putty Hill un des films indépendants que nous attendons plus à la rentrée prochaine. 

Sortie en France le 7 septembre 2011.