Sous la houlette de l’artiste KAWS, les crèmes de corps de la marque Americaine Kiehl’s deviennent à la fois objets de convoitise mais aussi et surtout un moyen de soutenir un grande cause.
Explications.
Au premier abord, c’est le genre de collaboration qui peut faire hérisser le poil, et qui peut facilement illustrer la fameuse goutte d’eau qui fait déborder le vase. Pourtant, lorsqu’on y regarde de près, l’indulgence reprend le dessus, et la conscience de la consommation citoyenne l’emporte. Aussi, si les points communs entre l’artiste et la marque de cosmétique peuvent prêter à sourlre (il utiliserait les fameuses crêmes depuis 10 ans), l’objectif du projet assure sa crédibilité.
Si l’effet d’annonce et les bénéfices d’images calculés seront toujours décriés par certains, force est de reconnaître que le reversement intégral des bénéfices à une association caritative donne forcément du poids à ces Crèmes de Corps, revisitées graphiquement par le chouchou du Popular Art des années 2000.
Si 100% des bénéfices réalisés sur la vente de cette série seront reversés à l’association Les Orphelins du Sida, 100% des fétichistes de KAWS seront aussi ravis d’apprendre qu’il n’existe que 160 bouteilles dans le monde disposant du capuchon en forme de Companion !
Au lieu de 1000 prévus initialement, les 160 caps Kiehl’s x Kaws auront ainsi une distribution de 100 pièces pour les magasins Kiehl’s de NY et LA, 20 exemplaires pour celui de Tokyo, 10 à Hong Kong....et uniquement 30 à Paris en exclusivité chez colette !
Ce n’est pas encore déductible de vos impôts, mais cela va pouvoir encore réconforter un peu plus la conscience des nouveaux collectionneurs citoyens.