Britannique iconique, internationalement reconnu pour une carrière complète faisant aujourd’hui de lui l’artiste vivant le plus riche de la planète, Damien Hirst se devait de voir son oeuvre immortalisée dans l’un des plus prestigieu lieux de la capitale Anglaise, la Tate Modern. Souvent critiqué pour l’aspect financier de plus en plus indisociable de son oeuvre, Hirst n’en demeure pas moins l’un des artistes phares des 30 dernières années.

Presque deux ans après une première rétrospective, plus discrète au Musée Océanique de Moncaco, l’artiste voit sont oeuvre presque sanctifiée, du moins sublimée par le cadre somptueux du musée londonien, un bouleversement pour celui qui en 1996 affirmait "Museums are for dead artists. I’d never show my work in the Tate. You’d never get me in that place."

Vingt cinq années de créations sont regroupées pour l’occasion. Les pièces les plus connues sont à revoir comme la série Natural History, les Spot Paintings de ses débuts ou encore l’enigmatique installation A Thousand Years tandis que d’autres restent peut-être à découvrir pour certains. 

Unique et dimensionnée à la taille du talent de l’artiste, cette rétrospective promet d’être l’un des must see des mois à venir. Il s’agit peut-être d’une dernière, puisque ce dernier est sur le point d’officialiser l’ouverture de sa propre galerie pour 2014, afin d’y vendre ses collections personelles, et probablements ses propres oeuvres. L’avenir nous le dira.

Damien Hirst Retrospective @ Tate Modern
jusqu’au 9 septembre 2012
Bankside Sumner Street, London.

images © Damien Hirst and Science Ltd/Prudence Cuming Associates.